Le traitement du jaspage à la boite est lui même connu depuis plus  de 1000 an, on estime qu’il était connu et utilisé en Chine depuis le 8e siècle après JC.

 

Un jaspage assez rustique était pratiqué pour la fabrication d’armes et d’armures au Moyen Age. Avec l’avènement de la révolution industrielle la trempe à la boite revêtit une importance cruciale pour la fabrication d’outils et de machines.

 

Au début du 20 e siècle, la trempe à la boite de pièces et d’acier était un procédé couramment utiliser dans l’industrie.

 

Avec l’arrivée d’alliage d’acier, la trempe à la boite est moins nécessaire aujourd’hui. La trempe à la boite est un procédé qui produit une fine couche d’acier à très haute teneur en carbone à la surface d’une pièce de fer ou d’acier doux.

 

Aujourd’hui, le jaspage à la boite est entouré d’un grand mystère, de mythes et, de folklore et parfois de contre-vérité.

 

En particulier des légendes que certains artisans armuriers utilisaient des ingrédients secrets comme le cuir calciné, la corne ou d’autres éléments organiques incongrus comme des ossements humains pour obtenir certaines couleurs. On dit aussi que certains adjuvants étaient utilisés au bain de trempe pour améliorer le rendu des couleurs ( urine humaine).

 

Actuellement, seul quelques initiés Anglais, Allemands et Américains ont su garder les connaissances requises pour réaliser le jaspage à la boite.

 

Certains artisans armuriers ont préférés disparaitre avec leur savoir-faire plutôt que de le transmettre.